Etablissement primaire et secondaire de Bussigny et Villars-Ste-Croix

L’établissement primaire et secondaire de Bussigny et Villars-Ste-Croix intègre la durabilité au cœur de son enseignement puisque qu’une OCOM Durabilité y est développée depuis 2019. Lors de ce cours, les élèves entretiennent par exemple le jardin en permaculture « Hortus manibus » créé en 2020.

Cette dynamique est renforcée par la mise en place d’autres actions : un projet « Eco-School » sur la thématique de la biodiversité et la participation au projet « Archipels » du Centre de compétence en outdoor education de Lausanne sont en cours.

L’école en forêt est également proposée pour les petites classes avec un accompagnement du WWF.

Personnes de contact:
  • Enseignant·e, Référent·e durabilité

Informations générales

Carte

46.5512838, 6.5522206

Ressources liées
Création d'un jardin pédagogique
Objectifs L’objectif de ce jardin est de donner la possibilité aux élèves et aux adultes qui les accompagnent (enseignant·e·s, personnel de la cantine….) d’expérimenter la nature en s’occupant d’un potager. Description Depuis 2 ans, des élèves de tous âges visitent et/ou s’occupent d’un petit jardin potager installé dans la cour de récréation d’un des collèges de Bussigny, baptisé Hortus Manibus, qui signifie « le jardin avec les mains » en latin. Tel un laboratoire à ciel ouvert, c’est un lieu d’observations et d’expérimentations. De manière très concrète, les élèves sont amené·e·s à penser le projet de culture, aménager le terrain, préparer des plantons en classe, réfléchir au voisinage des plantes (plantes compagnes) et bien sûr s’occuper régulièrement des cultures. Comme dans toute expérimentation, tout ne se passe pas forcément comme prévu !  Les salades qu’on se réjouissait de cueillir se sont fait dévorer, les pollinisateurs arrivent en masse dès les premières floraisons, observer (et goûter) l’évolution de la graine au fruit, les habitants du compost…sont autant d’occasions qui permettent de comprendre les enjeux d’un écosystème. Parallèlement aux cultures, des gîtes pour la faune sont construits et installés. Avant de nous lancer dans ce projet, nous sommes allé·e·s voir ce qui se faisait ailleurs, avons partagé avec des collègues et visité des jardins. Nous avons élaboré un dossier que nous avons transmis à notre direction pour validation. Puis un contact a été fait avec la commune, partenaire incontournable et précieux dans un tel projet. Bilan et perspectives Le sujet a déjà été largement présenté dans d’autre établissements et articles, mais je dégagerai les points suivants. Bénéfices : -    C’est une occasion pour les élèves et les enseignant.e.s de sortir des 4 murs de la classe. -    Contact direct et concret avec la nature, expérimentation réelle. -    Développement de compétences transversales : collaboration, socialisation, coopération, leadership, confiance en soi (certain·e·s élèves peuvent exprimer des talents qui ne sont pas valorisés par le programme scolaire académique habituel). -    Apprentissage par le projet. -    Décloisonnement et mélange de différentes classes, même de niveaux différents. Nous avons fait travailler des 9H avec des 3H par exemple (socialisation). -    Les habitants avoisinant l’école s’arrêtent, parlent avec les enfants, échangent (lien intergénérationnel). Difficultés : -     au départ une bonne équipe qui est prête à investir du temps; -     que le projet ne repose pas sur une seule personne car cela peut vite devenir épuisant. Citations d’apprenant.e.s et enseignant.e.s 2 élèves de 3H en train d’observer les habitant du compost, livre de détermination à la main: «  Oh un ver de terre » «  C’est pas un ver de terre, c’est un lombric commun ! » A. (élève de 9H) : « J’ai appris que même avec un petit espace on peut construire un grand projet » Nombre d’élèves impliqués et niveau scolaire : -    2 classes de 20 élèves de 3P -    1 classe de 20 élèves de 8H -    1 classe de 18 élèves de 9H -    Un groupe d’OCOM Sciences -    Les enfants de la cantine attenante au jardin
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